Pour les nostalgiques de la passée...
Actualité publiée le 23/01/2017
Une découverte ornithologique majeure qui devrait ravir les nostalgiques de la passée.
Suite à plusieurs témoignages et observations, les ornithologues ont pu établir une nouvelle classification de l’espèce SCOLOPAX RUSTICOLA plus connue sous le nom de « bécasse des bois ».
Nous savions que notre chère bécasse avait de nombreuses cousines dans différentes parties du globe :
SCOLOPAX MINOR en Amérique.
SCOLOPAX MIRA au Japon.
SCOLOPAX BUKIDNONENSIS aux Philippines.
SCOLOPAX ROSENBERGII en Papouasie.
SCOLOPAX SATURATA sur l’île de Java.
Mais nous ne savions pas encore que notre dame bécasse pouvait être classée en 3 sous-espèces dont l’origine se trouve d’après les experts, dans une adaptation de l’animal à son environnement et aux modes de chasses.
L’étude scientifique, laisse apparaitre d’étonnantes différences comportementales pour chaque sous-espèce répertoriée jusqu’à présent et il est surprenant de constater que chacune d’elles reprend les différentes attitudes que nous rencontrons face à Scolopax rusticola.
Effectivement, amis bécassiers, nous pouvons tous apprécier, souvent à nos dépends, les différents comportements des bécasses devant nos chiens, tantôt soupières, souvent sorcières ; c’est donc une véritable avancée dans la connaissance de notre oiseau fétiche et de sa chasse que celle-ci.
Belle et mystérieuse mordorée qui décidément n’a pas fini de nous étonner!
Les zones d’observations se font de plus en plus nombreuses aux quatre coins de l’hexagone, mais ont pour point commun de belles densités à la nuit tombée et plus précisément le week-end.
Les meilleurs lieux de comptage se situent en Bretagne, plus précisément à la discothèque « Le menhir » de CLOUGARDENNEC, dans le Limousin aux environs du bar de nuit « La croûle » de GENTIOUX, mais aussi en Provence pour le night-club « La cagole » de PIGNAN.
A noter que de plus en plus de tombées assez exceptionnelles sont signalées dans les grandes agglomérations à partir du vendredi soir.
Donc ce nouveau tableau de classifications se présente ainsi :
Espèce originelle :
*LA BECASSE des bois, aux comportements les plus variés et déroutants face au chasseur.
Sous-espèces et par ordre croissant de difficultés de prélèvement :
*LA TOURTASSE, pas la plus jolie, ni la plus maline, se laisse assez facilement approcher et offre un tir sans grande difficulté. Elle permet de faire de nombreux trous… dans son carnet de prélèvements. En cas de tombées de Tourtasses sur les bordures de pistes, vous aurez peut-être la chance d’accrocher un pairon, ce qui restera un merveilleux souvenir, surtout si vous partagez vos parties de chasse avec un ami. Attention malgré tout aux abus, le réservoir de Tourtasses n’est pas inépuisable et les tableaux peuvent s’avérer importants.
*LA POUFFIASSE, plus intéressante à chasser, fait souvent la belle. Celle-ci demandera au Nemrod une approche plus fine, ses défenses seront variées ; parfois elle vous laissera, amis bécassiers, désemparés face à une place chaude, voire très chaude et parfois vous aurez la chance de pouvoir la tirer assez aisément. Vous pourrez même espérer la doubler.
*LA PETASSE, la plus difficile à prélever, quasi inapprochable, mais on peut l’observer de loin. Souvent très mince, au plumage ravissant et toujours lissé. Lorsqu’elle se laissera tirer, ce sera souvent par le bécassier du secteur dont vous êtes jaloux, le fin tireur, l’as de la gâchette, réputé dans toute la région. L’heureux tireur de Pétasses, contrairement à nombre d’entre nous, n’a bien souvent pas assez de trous dans son carnet de prélèvements pour finir la saison. Il a aussi beaucoup de mal à pratiquer le NO KILL, c’est un viandard prétentieux qui n’aura de cesse d’étaler ses tableaux et de vanter les qualités de son arme.
Après toutes ces explications, vous aurez bien compris que les sous-espèces se chassent uniquement à la passée du soir ou du matin, elles sont comme les papillons de nuit, attirées par la lumière ; à la recherche de lombrics de différentes grosseurs et longueurs pour calmer leur appétit variable en fonction de la classification à laquelle elles appartiennent.
Leur tir étant autorisé toute l’année, et bien que plus onéreux par les divers frais qu’il engendre dans les tentatives d’approches, chasser la sous-espèce remplacera avantageusement la pratique du balltrap ; évitant ainsi aux plus négligents d’entre nous de laisser s’oxyder leur fusil dans la housse.
Tout comme pour la bécasse des bois, la chasse des sous-espèces est exigeante en termes de condition physique, de nombreuses heures de traque seront nécessaires pour, malgré tous vos efforts, rentrer souvent bredouille à la maison.
Une fois chez vous, éreintés et vidés, quoi de mieux qu’une bonne douche pour enlever les odeurs de gibier qui imprègnent nos vêtements et incommodent nos épouses ?! Ensuite, le repos du guerrier, affalé sur le canapé, dans son vieux jogging sera une image qui laissera peu de femmes insensibles croyez-moi !
De plus, il vous sera inutile de raconter vos exploits à madame ; nos compagnes, certes tolérantes ne comprennent souvent pas notre passion et ça les saoule, alors…gardez ça pour les soirées entre potes.
Je me permettrai un dernier conseil…si vous avez eu la chance de prélever, ne laissez pas trainer vos douilles, ni dans la nature, ce n’est pas très écologique, ni dans les poches de pantalons, ce ne seraient que sources de reproches au moment des lessives.
PS : AVERTISSEMENT SANITAIRE. Les sous-espèces semblent assez sensibles aux virus, ne vous empressez pas de les prendre une fois couchées sur un lit de mousse ou de fougères. En cas de doute, munissez-vous de protections en latex tels que des gants, soulevez délicatement le plumage et inspectez à la recherche d’anomalies.
Laurent RIVIERE.
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Suite à plusieurs témoignages et observations, les ornithologues ont pu établir une nouvelle classification de l’espèce SCOLOPAX RUSTICOLA plus connue sous le nom de « bécasse des bois ».
Nous savions que notre chère bécasse avait de nombreuses cousines dans différentes parties du globe :
SCOLOPAX MINOR en Amérique.
SCOLOPAX MIRA au Japon.
SCOLOPAX BUKIDNONENSIS aux Philippines.
SCOLOPAX ROSENBERGII en Papouasie.
SCOLOPAX SATURATA sur l’île de Java.
Mais nous ne savions pas encore que notre dame bécasse pouvait être classée en 3 sous-espèces dont l’origine se trouve d’après les experts, dans une adaptation de l’animal à son environnement et aux modes de chasses.
L’étude scientifique, laisse apparaitre d’étonnantes différences comportementales pour chaque sous-espèce répertoriée jusqu’à présent et il est surprenant de constater que chacune d’elles reprend les différentes attitudes que nous rencontrons face à Scolopax rusticola.
Effectivement, amis bécassiers, nous pouvons tous apprécier, souvent à nos dépends, les différents comportements des bécasses devant nos chiens, tantôt soupières, souvent sorcières ; c’est donc une véritable avancée dans la connaissance de notre oiseau fétiche et de sa chasse que celle-ci.
Belle et mystérieuse mordorée qui décidément n’a pas fini de nous étonner!
Les zones d’observations se font de plus en plus nombreuses aux quatre coins de l’hexagone, mais ont pour point commun de belles densités à la nuit tombée et plus précisément le week-end.
Les meilleurs lieux de comptage se situent en Bretagne, plus précisément à la discothèque « Le menhir » de CLOUGARDENNEC, dans le Limousin aux environs du bar de nuit « La croûle » de GENTIOUX, mais aussi en Provence pour le night-club « La cagole » de PIGNAN.
A noter que de plus en plus de tombées assez exceptionnelles sont signalées dans les grandes agglomérations à partir du vendredi soir.
Donc ce nouveau tableau de classifications se présente ainsi :
Espèce originelle :
*LA BECASSE des bois, aux comportements les plus variés et déroutants face au chasseur.
Sous-espèces et par ordre croissant de difficultés de prélèvement :
*LA TOURTASSE, pas la plus jolie, ni la plus maline, se laisse assez facilement approcher et offre un tir sans grande difficulté. Elle permet de faire de nombreux trous… dans son carnet de prélèvements. En cas de tombées de Tourtasses sur les bordures de pistes, vous aurez peut-être la chance d’accrocher un pairon, ce qui restera un merveilleux souvenir, surtout si vous partagez vos parties de chasse avec un ami. Attention malgré tout aux abus, le réservoir de Tourtasses n’est pas inépuisable et les tableaux peuvent s’avérer importants.
*LA POUFFIASSE, plus intéressante à chasser, fait souvent la belle. Celle-ci demandera au Nemrod une approche plus fine, ses défenses seront variées ; parfois elle vous laissera, amis bécassiers, désemparés face à une place chaude, voire très chaude et parfois vous aurez la chance de pouvoir la tirer assez aisément. Vous pourrez même espérer la doubler.
*LA PETASSE, la plus difficile à prélever, quasi inapprochable, mais on peut l’observer de loin. Souvent très mince, au plumage ravissant et toujours lissé. Lorsqu’elle se laissera tirer, ce sera souvent par le bécassier du secteur dont vous êtes jaloux, le fin tireur, l’as de la gâchette, réputé dans toute la région. L’heureux tireur de Pétasses, contrairement à nombre d’entre nous, n’a bien souvent pas assez de trous dans son carnet de prélèvements pour finir la saison. Il a aussi beaucoup de mal à pratiquer le NO KILL, c’est un viandard prétentieux qui n’aura de cesse d’étaler ses tableaux et de vanter les qualités de son arme.
Après toutes ces explications, vous aurez bien compris que les sous-espèces se chassent uniquement à la passée du soir ou du matin, elles sont comme les papillons de nuit, attirées par la lumière ; à la recherche de lombrics de différentes grosseurs et longueurs pour calmer leur appétit variable en fonction de la classification à laquelle elles appartiennent.
Leur tir étant autorisé toute l’année, et bien que plus onéreux par les divers frais qu’il engendre dans les tentatives d’approches, chasser la sous-espèce remplacera avantageusement la pratique du balltrap ; évitant ainsi aux plus négligents d’entre nous de laisser s’oxyder leur fusil dans la housse.
Tout comme pour la bécasse des bois, la chasse des sous-espèces est exigeante en termes de condition physique, de nombreuses heures de traque seront nécessaires pour, malgré tous vos efforts, rentrer souvent bredouille à la maison.
Une fois chez vous, éreintés et vidés, quoi de mieux qu’une bonne douche pour enlever les odeurs de gibier qui imprègnent nos vêtements et incommodent nos épouses ?! Ensuite, le repos du guerrier, affalé sur le canapé, dans son vieux jogging sera une image qui laissera peu de femmes insensibles croyez-moi !
De plus, il vous sera inutile de raconter vos exploits à madame ; nos compagnes, certes tolérantes ne comprennent souvent pas notre passion et ça les saoule, alors…gardez ça pour les soirées entre potes.
Je me permettrai un dernier conseil…si vous avez eu la chance de prélever, ne laissez pas trainer vos douilles, ni dans la nature, ce n’est pas très écologique, ni dans les poches de pantalons, ce ne seraient que sources de reproches au moment des lessives.
PS : AVERTISSEMENT SANITAIRE. Les sous-espèces semblent assez sensibles aux virus, ne vous empressez pas de les prendre une fois couchées sur un lit de mousse ou de fougères. En cas de doute, munissez-vous de protections en latex tels que des gants, soulevez délicatement le plumage et inspectez à la recherche d’anomalies.
Laurent RIVIERE.